Lorsqu’il existe une insuffisance cardiaque systolique symptomatique à
fraction d’éjection basse et des troubles de la synchronisation entre les
deux ventricules on peut avoir recours à la stimulation biventriculaire.
Il s’agit d’un traitement électrique de l’insuffisance cardiaque lorsque celle-ci reste réfractaire malgré la mise en route
d’un traitement médical optimal.
S’il existe des critères d’asynchronisme ventriculaire, c’est-à-dire que les deux ventricules ne se contractent pas en même temps mais de façon retardée l’un par rapport à l’autre,
la « mécanique » cardiaque n’est pas optimale.
Lorsqu’on a des critères de désynchronisation (élargissement à plus de 130 ms de la durée du QRS sur l’ECG de surface, présence d’un bloc de branche gauche…), on peut proposer de mettre en place, non pas une, mais deux sondes ventriculaires.
La sonde ventriculaire droite est positionnée classiquement et la sonde gauche via le cathétérisme du sinus coronaire.
Cette dernière est positionnée dans le réseau veineux coronaire au niveau de la paroi latérale du ventricule gauche.
La stimulation simultanée par la sonde droite et gauche restaure un
synchronisme électrique mais aussi mécanique qui peut se révéler
spectaculaire chez les patients répondeurs.
Plus récemment, on propose comme solution alternative une stimulation de l’aire de la branche gauche.
Le docteur Franck Halimi
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